DANIEL POLY
Master Coach, Superviseur
COACHING DE DIRIGEANTS
"Un dirigeant inspirant a développé sa conscience de Soi. Il est plus à l’écoute
et moins en réaction. Il ne prend plus appui uniquement sur ses forces. Il a acquis cette capacité de faire appel également à autre chose : sa vulnérabilité. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est en étant 100% lui-même qu’il peut offrir tout son potentiel créateur ".
"Rencontrer l'autre, c'est aller vers un autre monde : sortir de soi, de ses repères, de ses carapaces et de ses armures. Sortir des rôles que nous jouons."
Extrait du "petit traité de l'abandon" de Alexandre Jollien (Philosophe)
Qu'est-ce que vous répondriez à un dirigeant qui vous interrogerait sur l'intérêt de se faire coacher ?
Je lui demanderais tout de suite quel intérêt il a à rester comme il est... S'il pose la question, c'est peut-être qu'une partie de lui sent qu'il peut y avoir un intérêt. Vous savez, on peut se faire coacher par désir ou par manque : "je veux aller vers l'homme que je veux être" ou bien "je ne veux plus être l'homme que je suis".
La vraie question à se poser, c'est "Est-ce que je suis prêt à changer, y compris à subir les conséquences de ce que représente le changement". Un dirigeant qui s'engage dans un coaching va aller au contact de sa vulnérabilité, il va devoir traverser ses peurs, aller à la recherche de ses ressources propres. C'est la condition de la transformation.
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Le voyage du héros
Est-ce que cela peut être inconfortable ?
Oui, bien sûr et c'est d'ailleurs pour cela qu'on nomme ce parcours "le voyage du héros". La personne a entendu l'appel et a décidé de franchir le seuil, de faire un pas dans une direction nouvelle. Mais cela peut être difficile à faire. C'est un parcours dans le développement de la conscience, un voyage dans les profondeurs du Soi, au contact de ses peurs, de ses ombres mais aussi de sa propre lumière. C'est un voyage qui initie le nouveau. En fait, ce parcours, on le fait tous les jours dans notre vie. Notre vie est un grand voyage du héros. Le coaching, c'est un peu une accélération du phénomène.
Quelle est votre posture en tant que coach de dirigeant ?
Ce qu'il est important de comprendre, c'est que le dirigeant n'a pas besoin de quelqu'un qui lui dise où aller, mais de quelqu'un qui soit là, à ses côtés, dans la présence et qui soit suffisamment challengeant.
Je vais cheminer aux côtés de la personne qui va à la rencontre d'elle-même, à la rencontre de son potentiel mais aussi de ses croyances limitantes. Je suis là pour que la personne ose franchir le seuil de ses limites, mais c'est bien elle qui va pousser la porte. Je suis là aussi pour que la personne puisse ancrer dans la réalité les avancées qu'elle a réalisées, pour qu'elle puisse se voir, se reconnaitre dans une nouvelle manière d'être.
Ce que je peux dire, après 20 ans d'expérience, c'est que la rencontre entre le coach et le dirigeant se situe avant tout dans le subtil, au-delà des mots.
Ça ne peut pas être uniquement une rencontre intellectuelle ou par affinité. Cela va bien plus loin. Il n'est pas question d'apprendre des choses mais de prendre conscience. Et il y a un écart fondamental entre les deux.
Á la rencontre de son potentiel
Y a-t-il des prérequis pour commencer un tel parcours ?
Non, absolument pas. Chacun chemine à son rythme et c'est très important de prendre la personne là où elle en est, avec sa demande telle qu'elle est. Parfois cette demande est très "pratiquo-pratique" et finalement, elle va accomplir un chemin qui est plus grand que ce qu'elle imaginait ... C'est la magie du coaching !
Ce que les dirigeants en disent ...